Je mets les mises au point à jour.
Je crois avoir fait un choix. Bon ou mauvais, je n'en sais encore rien. Il est parti, je l'ai laissé partir ou l'ai fait partir, je ne sais pas trop. Normalement, il devrait revenir. Vers moi ou vers un ersatz de ma personne. Avec moins de sentiments. Du moins l'espère t-il. Les miens n'ont pas changés. Il n'est pas un bon copain. Il n'est pas un grand frère. Il n'est pas un amant. Il est lui et je l'aime ainsi, d'un amour que que peu de gens peuvent comprendre. Un truc fort et indéfinissable, qui explose et rassemble en même temps toutes mes pensées.
Je me répète mais je suis désolée. J'y ai cru mais j'ai du me résoudre à l'évidence. Ce n'était pas ça. Ce n'était pas la bon chemin, ce n'était pas moi, ce n'était pas le nous que j'aurais voulu. Le nous que je perçois est bien plus immense qu'un simple couple, et même s'il hait ce mot, je le dis tout de même. Moi aussi je le hais ce mot parce qu'il ne me correspond pas, il ne nous correspond pas. La langue française est une vraie pute, parce qu'elle comprend des tas de mots inutiles (comme travail, mariage, ménage) mais il n'y en a aucun qui correspond avec l'état présent de mon coeur.
Je l'ai sans doute évincé de ma mémoire par rapport à la place qu'il aimerait y tenir. Mais s'il savait la place, plus grande qu'il ne peut l'imaginer, qu'il tient en vérité... S'il savait. Si je pouvais lui faire entendre, comprendre.
S'il savait la place minime, un chiffre à peine qu'ont les 42 autres. Ou 45, je crois que j'en avais oublié.
S'il pouvait seulement savoir ce que je vois en lui.
S'il pouvait seulement se rendre compte que l'amour est là.
S'il pouvait seulement m'entendre, non, m'écouter.
S'il savait.
Sinon, je saute du coq à l'âne, (petit besoin de légèreté, là) mais j'ai rencontré quelqu'un. Quelqu'un que nombre de gens qui ont les mêmes goûts musicaux que moi voudraient rencontrer. Mais vraiment rencontré, je veux dire. Avec discussion d'une heure, et verre de vin et tout et tout. Allez, celui ou celle qui trouve, je lui envoie un baiser par la poste. Ou tout autre cadeau du même accabit, du genre mon respect éternel et blablabla. Indice.
Et j'attends un mail. Voire deux, en fait.
Bande son : Oh Mandy - The Spinto Band
Humeur : Nuit blanche + mal de bide.
Envies : Dingdong chez hotmail, sieste fraîche, Londres, accent anglais, congé, coup de fil, éradication complète des moustiques et des fourmis, bain glacé.
Edit: J'ai plus de lecteurs américains que suisses et français réunis... Woh.
A la conquète des US.