Lettre à Rébecca
Il y a cette fille, là, qui écrit des mots sans queues ni têtes.
Cette fille, qui conjugue ses verbes au présent.
Faut croire qu'elle l'aime, le présent. Plus que l’avenir, en tout cas.
Elle l’aime tellement qu’elle pourrait l’user jusqu’à la corde.
A la corde pendue.
Cette fille, c’est une intermittente de la pesanteur.
Elle flotte, comme perchée.
Elle saisit tout ce qu’il y a de violent, de grand, de titanesque mais pas l’immensité de ses yeux.
Il y a cette fille, qui se troue les pupilles à la recherche de la beauté.
Elle ne danse plus que par saccades, occasionnelle de la gravité.
Si seulement je pouvais vous dire que, oui, elle est belle, terriblement belle.
Si seulement je pouvais.
Cette fille, qui pourrait éclairer la nuit rien qu'en soulevant sa jupe.
Ses jupes si longues, qu'elle ne porte que rarement, maintenant.
Il y a cette fille, là, que j'aime.
Et qui se détruit.
A petit feu. Ou à grandes flammes, ça dépend des jours.
Il y a cette fille, là.
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Bande son : The Strokes - Juice Box
Humeur : Ai des maths à faire.
Livre : Architecture NOW.
Envie : Vacances.
PS: (Oui, il va y en avoir un à chaque fois) Mon cher Papounet, si tu t'amuses à fouiner derrière mon dos, ben c'est chouette.
Mais sache que c'est méprisable. Ai au moins le courage de me le dire, plutôt que de faire un foin à chaque fois.
A bientôt pour de nouvelles aventures !